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Comment gérer le code HTML quand on traduit des sites web

Publié le 14/01/2018

Dans la plupart des cas, les sites web sont gérés par des Systèmes de Gestion de Contenu (CMS en anglais). Il existe des CMS comme Magento, qui ont la particularité d’exporter le texte que l’on doit traduire et une partie du code HTML.

Un des défis techniques, lorsque l’on doit traduire une page web, reste la gestion des codes HTML. De manière générale, les webs peuvent être conçues et gérées exclusivement en HTML (ou avec des patrons HTML) ou bien s’appuyer sur un Systèmes de Gestion de Contenu. Cette dernière option sera bien plus avantageuse pour les webs qui brassent une grande quantité de contenus ou sont actualisées régulièrement.

Traduire avec un code HTML

Les programmes de traduction assistée leaders du marché proposent des filtres pour les codes HTML. Si un traducteur professionnel utilise SDL Trados Studio, memoQ ou WordFast, il devra sûrement personnaliser le filtre car certaines étiquettes ne devront pas être traduites.

Traduire avec un code HTML dans Word, .csv ou des fichiers Excel générés par CMS.

Il est fondamental, pour commencer, d’extraire le texte du code. Cela permettra d’une part de compter exactement le nombre de mots et d’autre part à cacher le code avant de traduire et de protéger par là son intégrité.Certains traducteurs possédant peu de connaissances informatiques pourraient en effet y introduire des modifications sans le vouloir.

Il arrive parfois que les fichiers destinés au traducteur et générés par CMS aient du code HTML. Il est vrai que les CMS les plus développés évitent en général ce type d’inconvénients et distinguent entre le texte à traduire et le code. Pourtant, la quantité de systèmes dans lesquels du code HTML est exporté est telle que des filtres ont été commercialisés pour offrir un complément à ceux des programmes de traduction assistée.

Chez AbroadLink, nous travaillons avec les deux principaux programmes de traduction assistée.

  • SDL Trados Studio, le leader du secteur, avec une part de marché qui dépasse les 50%
  • MemoQ, une application qui a vu le jour en 2007 et gagne des parts de matché grâce à ses fonctions et son haut rendement

MemoQ permet d’appliquer des filtres de façon échelonnée. On peut ainsi séparer d’un côté le code HTML dans un fichier indépendant et de l’autre réunir le texte à traduire pour le linguiste. Outil des plus utiles, il permet que le code ne soit pas édité ni corrompu.

Portrait de Josh Gambin
Josh Gambin

Josh Gambin est diplômé en sciences biologiques à l’université de Valence et en traduction et interprétation à l’université de Grenade. Il a occupé diverses fonctions comme chef de projets, maquettiste ainsi que traducteur free-lance. Depuis 2002, il est l’un des fondateurs de AbroadLink et occupe actuellement le poste de Directeur des Ventes et du Marketing.

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